Un tapis de violettes
sous mes pas,
Le parfum
suave du coucou éclos,
Troublé par
le vert tendre des feuilles
Et la mousse
qui m’offre son coussin,
Je m’affale
de tout mon long en douceur.
"Léon Tolstoï lors d'un repos dans les bois" par Ilya Efimovich Repin |
À la lumière
d'un rayon téméraire,
Le printemps
s'installe sur ma chair
Réveille mon
corps encore engourdi.
Près de moi,
le ruisseau murmure,
Les branches
encore décharnées
Égratignent le
ciel de lit azuré,
Ils me
susurrent dans un bruissement
Sensuel, le plaisir
simple de vivre.
Heinrich Böhmer (1852-1930), Ruisseau Forestier. |
Sur l'humus
de cette terre promise,
Il me semble
redécouvrir la nature.
C'est là, au
sein de la forêt généreuse,
Que le
printemps m’inonde de sa félicité,
Il pleut des
pétales pâles d’églantier,
Autour de moi,
la nature se déchaîne
Me fait les
honneurs de l'Empyrée.
Fritz von Uhde |
Un rayon de
soleil caresse ma peau.
Un merle
chante plus fort et plus haut.
Un tapis de
jonquilles égaie le sous-bois.
Dans le
ciel, les oies m’interpellent.
Les mots me
viennent en bouquets,
Bourgeonnent,
puis fleurissent en poésies.
Le peintre Jules Le Coeur et ses chiens dans la forêt de Fontainebleau par Auguste Renoir |
Christian Bailly
Tous droits réservés
13/11/2019
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