Cette poésie à été écrite ou choisie pour illustrée ce tableau de Arièle Louise-Alexandrine, lors de notre exposition "Plume et Pinceaux" à Yerres du 4 au 12 juin 2016
À peine, l'hiver à
notre porte,
Que déjà le soleil
Dans son coin, sommeille.
Il passe son temps, allongé à l'horizon,
Quand on voudrait, comme un papillon,
Tant le voir haut dans le ciel
À suivre son arc-en-ciel.
Sur les terres stériles,
Où ses rayons blêmes se faufilent,
D'interminables ombres qu'il dessine s'étirent,
À n'en plus finir,
À mourir d'ennui
Jusqu'à la nuit.
D'une pâleur de malade,
Il continue sa balade,
D'heure en heure,
Il nous prive de sa chaleur,
Jusqu'à nous faire grelotter.
Aux branches des arbres décharnés,
Il s'accroche pour y déposer,
Sans faire de manière,
Quelques étincelles de lumière.
Que déjà le soleil
Dans son coin, sommeille.
Il passe son temps, allongé à l'horizon,
Quand on voudrait, comme un papillon,
Tant le voir haut dans le ciel
À suivre son arc-en-ciel.
Sur les terres stériles,
Où ses rayons blêmes se faufilent,
D'interminables ombres qu'il dessine s'étirent,
À n'en plus finir,
À mourir d'ennui
Jusqu'à la nuit.
D'une pâleur de malade,
Il continue sa balade,
D'heure en heure,
Il nous prive de sa chaleur,
Jusqu'à nous faire grelotter.
Aux branches des arbres décharnés,
Il s'accroche pour y déposer,
Sans faire de manière,
Quelques étincelles de lumière.
Il en est ainsi,
Jusqu'au nouvel an,
Où il en décide enfin tout autrement.
Sur la nuit glaciale, il grappille,
Mais point gaspille,
Minute après minute, un peu de temps,
Jusqu'au jour du printemps,
Où l'hiver se meurt,
Sans de nous, la moindre douleur.
Alors de sa splendeur,
Il nous inonde dans la candeur
Des petits matins encore frileux,
Puis nous comble de ses généreux
Éclats qui font notre bonheur
Dès la première heure,
Dès que nous posons le pied
Parterre pour affronter
Une nouvelle journée.
Jusqu'au nouvel an,
Où il en décide enfin tout autrement.
Sur la nuit glaciale, il grappille,
Mais point gaspille,
Minute après minute, un peu de temps,
Jusqu'au jour du printemps,
Où l'hiver se meurt,
Sans de nous, la moindre douleur.
Alors de sa splendeur,
Il nous inonde dans la candeur
Des petits matins encore frileux,
Puis nous comble de ses généreux
Éclats qui font notre bonheur
Dès la première heure,
Dès que nous posons le pied
Parterre pour affronter
Une nouvelle journée.
Christian Bailly
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